Onder laden...

      



FABRICATION CHAUSSURES:

L'INJECTE / LE SOUDE




La fabrication d’une chaussure de sécurité est une processus complexe nécessitant un grand savoir-faire et une grande expertise

Sans parler de toute la partie créative, modélisation, patronage...

Une chaussure est constituée principalement de deux parties distinctes : le haut de la chaussure, appelé « tige » et la semelle.





La tige

La tige comprend généralement différentes matières : le plus souvent du cuir (fleur, croûte) et des matériaux textiles qui sont découpés.
Tous ces composants sont ensuite assemblés par piquage pour former la tige.
Chaque partie de la tige dispose d’une dénomination bien précise : contrefort, quartiers, languette, claque…
A noter qu'en fonction de la classification de la chaussure selon les normes européennes, chaussure de sécurité, chaussure de protection ou chaussure de travail (cf partie norme), la tige disposera selon les cas d’un embout de protection destiné à protéger l’utilisateur contre les chocs et l’écrasement et d’un insert anti-perforation.


La semelle

Il existe différentes techniques pour fabriquer une semelle et l’assembler à la tige.

Les plus utilisées en protection sont :

- l’injecté

- le soudé ou le collé (cemented).


L’injecté consiste à utiliser des machines d'injection (désormais le plus souvent des carrousels d'injection robotisés).
Des moules représentant l'emprunte de la semelle sont utilisés.
Les tiges sont fixées sur les postes du carrousel et les moules mobiles tournent dans un mouvement circulaire jusqu'à l'injecteur qui lui reste fixe et vient remplir la cavité de matière (polymère) constituant la semelle (le plus souvent du PU). 
Le polymère est ainsi injecté à haute pression dans le moule maintenu fermement contre la tige.


 
       Moule d'injection
 

     Injection du fluide (polymère)
    depuis   l'injecteur fixe, par la buse,
    vers le moule

 


Il est possible de réaliser des injections mono-densité (ou mono-matière) ou bi-densité (ou bi-matière).

Une chaussure injectée en bi-densité dispose d'une couche fine dure, compacte et résistante, en contact avec le sol et d'une couche plus épaisse en contact avec le pied, plus souple, apportant le confort et l'amorti.

La fabrication injectée apporte de nombreux avantages

- elle assure une très bonne solidarité entre la tige et la semelle
- elle permet une bonne capacité d'absorption des chocs
- elle assure une bonne résistance à l'usure
- elle est relativement rapide à effectuer et nécessite peu de main d'oeuvre
- elle assure une bonne homogénéité de la qualité
- etc


Le soudé consiste à fabriquer la semelle séparément et de venir ensuite la coller sur la tige. 

Ce montage a l'avantage d'être souvent plus esthétique que l'injecté car plus fin et plus léger (chaussures type basket, running).

En revanche Il est réputé moins résistant en particulier dans les environnements fortements agressifs (BTP par exemple) où l'on constate parfois un décollement rapide de la semelle liée en particulier aux matériaux abrasifs (ciment...).

La capacité d'absorption des chocs est généralement moins performante que sur les modèles bi-injectés.

L'utilisation de ce type de modèle est plutôt à réserver dans des environnements propres et peu agressifs (type métiers du tertiaire).



 >> Petites astuces et conseil pratique pour l'entretien de vos chaussures

 
Copyright Singer Safety® 
Toute reproduction de ce document interdite dans l'accord écrit de Singer Frères




 
 

 

dut
1